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mardi 8 juin 2010

Dé-Meaux-Cratie.org recense "Pourquoi pas le socialisme ? " de Gerald Allan Cohen


Gerald Allan Cohen enseignait la philosophie à l’Université Mac Gill au Canada, et depuis 1985 à Oxford. Il est mort il y a tout juste un an, et il était sans aucun doute l’un des plus grands intellectuels de gauche du monde anglo-saxon, fondateur d’un courant philosophique, le « marxisme analytique », dès la parution en 1978 de son maître-livre, Karl Marx Theory of History : A Defence.

Sa démarche consiste à utiliser les outils de la logique et de la linguistique, dans le droit fil de l’Ecole de philosophie analytique issue du Cercle de Vienne (Russell, Carnap, Frege…) et de Wittgenstein, pour les mettre au service de la critique sociale, en débarrassant, non sans humour, le marxisme de son dogmatisme.

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" Chomsky était à Paris : circulez ! Il n’y avait rien à voir ! ", sur le blog d'Agone


Chomsky était à Paris : circulez ! Il n’y avait rien à voir !

Dur métier que celui de journaliste. Comment rendre compte d’un Colloque auquel on n’a pas assisté ? Comment, malgré l’affluence record, convaincre le lecteur que la visite du grand intellectuel américain à Paris est un événement sans importance ?

La semaine dernière, Jean Birnbaum, qui s’était éclipsé du colloque organisé vendredi dernier par le Collège de France sur la pensée politique de Chomsky, avait choisi de nous parler seulement des quelques dizaines de personnes qui n’avaient pu rentrer faute de places[1]. Mais il ignorait alors qu’il n’était qu’au début de son calvaire, tant la venue de Chomsky a suscité d’affluence et d’enthousiasme, tout au long du week-end, de sorte qu’il est devenu impossible de la réduire à une anecdote sur les capacités d’accueil du Collège de France.


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Trotta publie en espagnol "Une nouvelle philosophie de la lune" de Mircea Eliade



Traduction et présentation de Iuliu Cristian Ariesanu.

Avec le soutien de l'Institut Culturel Roumain de Bucarest, du P.A.P. Garcia Lorca, du Programme de Publication du Service Culturel de l'Ambassade de France en Espagne et du Ministère Français des Affaires Étrangères.

Fiche technique

lundi 7 juin 2010

"Pourquoi pas le socialisme" de Gerald Allan Cohen lu par le Nouvel Obs



En vacances, l'ambiance n'est pas toujours à l'argutie marxiste. C'est dommage
: Gerald Allan Cohen, professeur de philosophie à Oxford décédé en août 2009, fondateur du marxisme analytique, démontre dans ce petit livre plein d'humour que le camping est peut-être la seule interface socialiste pérenne. Les poêles à frire, les cannes à pêche et les compétences y sont mises en commun. Pourquoi, dès lors, ce qui est possible chez Franck Dubosc ne le serait-il pas ailleurs ? Un beau questionnement sur l'égalité, l'égoïsme et le poisson frit.

David Caviglioli




Pourquoi pas le socialisme ?
, G. A. Cohen

Préface de F. Hollande et présentation d' A. Lacroix

Traduit de l'anglais par M. Dennehy
ISBN : 9782851979308
Prix : 12 euros
64 pages

mardi 1 juin 2010

Le site : www.lelitteraire.com encense le Cahier Bonnefoy

Le 31 mai 2010: www.lelitteraire.com

Bonnefoy

Redessiner le monde

S’il y a une seule raison d’aborder un cahier de L’Herne, c’est qu’il vous renvoie fatalement à l’œuvre de l’auteur. En l’espèce, à peine lu la table des matières et le nom des intervenants, j’étais déjà plongé dans L’arrière-pays et Du mouvement et de l’immobilité de Douve, pour n’évoquer que les plus connus, car il est illusoire de croire que les livres essentiels ne se lisent qu’une seule fois. De L’Iliade d’Homère à Ulysse de Joyce, il convient de les reprendre tous les dix ans car la lecture que l’on peut en avoir n’est jamais, ô grand jamais la même. Et encore plus lorsqu’il s’agit de poésie, et surtout de l’œuvre d’Yves Bonnefoy qui cache tant de trésors qu’il faut savoir remettre son ouvrage à plusieurs fois pour jouir pleinement de tous les détails...
On relira donc aussi avec gourmandise La Vie errante ou ses extraordinaires Remarques sur le dessin voire la Pierre écrite. Poésie, prose, étude, réflexion, toute une palette de formes qui se marient pour faire une œuvre à part entière...

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