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vendredi 30 janvier 2015

Que pensez-vous de nos nouvelles couvertures ?

Les éditions de L'Herne ont publié cette semaine le cent-dixième numéro de la prestigieuse collection
des Cahiers de L'Herne.
Au sein de cet ensemble de monographies, nous vous proposons deux nouvelles couvertures en pleine page et sans détourage.
N'hésitez pas à nous communiquer vos avis et/ou suggestions sur cette variante de la charte graphique des Cahiers de L'Herne.

Pour nous écrire : lherne@lherne.ccom

Nous vous souhaitons d'agréables lectures en cette fin de semaine hivernale !
 


Cahier Picasso
Dirigé par Laurent Wolf et Androula Mickaël
978 285 197 173 9
360 pages
39€

Cahier Freud
Dirigé par Roger Perron et Sylvain Missonnier
978 285 197 179 1
424 pages
39€





« En réponse à la recension du Cahier de L’Herne Simone Weil »


Le compte rendu du Cahier de L’Herne Simone Weil publié sous la signature de Monique Broc-Lapeyre dans la livraison des Cahiers Simone Weil de juin 2014, p. 167-170, laisse assez stupéfait sur bien des points dont, en tant que codirecteurs du Cahier Simone Weil pour les Éditions de L’Herne et quelque peu connaisseurs des études sur la pensée de Simone Weil, nous souhaitons relever les principaux points commentés ci-dessous :

I)              Un Cahier de L’Herne inutile ?

Il semble entendu d’emblée que ce Cahier de L’Herne est sans importance : « En d’autres temps, un Cahier de L’Herne était pour un auteur une consécration », or « de nos jours c’est un énorme pavé mais qui n’a plus le même poids d’importance ».

La raison d’un tel jugement semble être que la publication des Œuvres complètes « interdit ce trésor d’inédits dont pouvait se flatter la politique éditoriale de ces Cahiers ».

Ceci a pour premier effet de faire passer presque inaperçue l’indication donnée ensuite mais beaucoup plus loin (2e page du compte rendu), selon laquelle le Cahier de L’Herne comprend et révèle pourtant l’existence d’inédits : seulement le lecteur croira alors qu’il ne s’agit que de « deux dissertations » (sans savoir qu’elles sont corrigées de la main de Simone Weil), et ne saura pas que ces deux documents proviennent d’un fonds bien plus important que l’ancienne élève de S. Weil au Puy Yvette Argaud a légué à la Faculté de philosophie de l’Université catholique de Lyon.

Un deuxième effet, en réduisant l’intérêt supposé d’un Cahier de L’Herne à la révélation d’un « trésor d’inédits », est de se dispenser d’un examen et d’une mise en relief de ce que l’économie générale du Cahier de L’Herne pouvait avoir, elle, d’original. Ce qui renvoie aux remarques suivantes.

II)            Organisation générale du Cahier de L’Herne

L’intérêt du Cahier de L’Herne ayant été diminué par l’absence d’inédits, on apprend néanmoins que « les nombreux textes de Simone Weil sont judicieusement choisis et représentatifs ». Mais cette remarque est aussitôt contrebalancée, et en fait contredite, par celle selon laquelle « les lecteurs apprendront avec étonnement que c’est la ‘philosophe’qui est enfin reconnue cette fois », ce qui motive l’ironie « que bien leur fasse si cette raison peut avoir quelque crédit ! ».

On reste d’abord stupéfait d’une telle remarque car on ne voit rien dans le Cahier de L’Herne qui peut justifier une telle « interprétation ». S’il y a en effet une marque distinctive de ce Cahier de L’Herne, mais dont la recension ne dit rien (ce qui est tout simplement incroyable), c’est la volonté de manifester aussi intégralement que possible (ceci en contraste avec bon nombre de présentations existantes) la distinction, l’équilibre et le lien entre les grandes dimensions de la pensée weilienne, d’où une organisation en quatre grandes parties qui restera ignorée du lecteur :
       I.     Philosophie ;
     II.     Littérature/esthétique ;
   III.     Politique/Histoire ;
    IV.     Religion/Mystique.

Signalons au passage que si « les nombreux textes de S. Weil sont judicieusement choisis et représentatifs » (un des rares jugements positifs de cette recension) c’est précisément grâce à cette distribution, car tous les textes donnés le sont en fonction de celle-ci !

L’ironie avec laquelle cette volonté d’équilibre est masquée sous le prétexte qu’on aurait voulu mettre « enfin » en avant la « philosophe » S. Weil, semble avoir sa source dans une affirmation de l’« Introduction générale », selon laquelle « la réception de S. Weil est encore loin d’être ce qu’elle devrait être ». Or ceci renvoie, pour qui veut bien lire cette introduction, à toutes les lectures trop souvent partielles ou approximatives de l’œuvre, bien plus fréquentes que son étude patiente et intégrale.

Qui est appelé, par exemple, chaque année dans des jurys de thèse sur S. Weil en France ou à l’étranger, en sait quelque chose, et il faut vraiment vouloir ignorer tout cela pour déclarer que n’aurait plus aucun crédit l’idée d’une méconnaissance de S. Weil de la part de bien des « philosophes professionnels ».

On apprend ensuite que Fr. L’Yvonnet, codirecteur du cahier, a le tort de citer la fameuse formule « La politique m’apparaît comme une sinistre rigolade », ce qui est « un peu malencontreux », mais pourquoi ? Par ailleurs, il a pu arriver que la réédition de certains textes ne renvoie pas à toutes « les éditions antérieures ». Mais à l’inverse, pourquoi stigmatiser un « usage malheureux de La Pesanteur et la Grâce par plusieurs auteurs » alors que l’introduction générale a fortement insisté sur le fait que beaucoup, y compris parmi nos brillants universitaires, croient encore que La Pesanteur et la Grâce est un livre de S. Weil ? S’il arrive donc que, dans ce Cahier de L’Herne, l’on cite La Pesanteur et la Grâce (surtout dans des articles publiés avant l’édition critique des Cahiers Simone Weil dans les Œuvres complètes), ce n’est évidemment jamais par ignorance de ce statut, mais pourquoi alors le laisser entendre ?

Il est affirmé « l’absence surprenante d’études sur la critique weilienne de la science », mais la surprise est alors l’absence totale de référence à ce moment-là aux études magistrales sur la science du mathématicien L. Lafforgue (dont l’article n’est cité ensuite qu’en référence à la problématique du surnaturel), ou des philosophes J. L. Périllié et B. Saint-Sernin montrant pourquoi cette critique s’enracine pour S. Weil dans la science grecque !

Il est déclaré « contestable d’avoir séparé philosophie et mystique ». Mais si on les avait unis, quels reproches n’aurait-on pas eu en sens inverse ? Et surtout pourquoi dire ensuite qu’a été « mise à part la religion » et que celle-ci n’est pas une « catégorie adéquate pour S. Weil », alors que le Cahier a articulé religion et mystique, l’une étant chez S. Weil la fonction critique de l’autre ?

III)          Contributions d’auteurs

1)    Le « complet désaveu » supposé entre l’article de Pascal David et l’extrait présenté de G. Marcel n’a guère de sens, car chacun sait que quand G. Marcel déclare que S. Weil ne saurait être « classée parmi les philosophes », il a en vue la tendance rationaliste dominante de la philosophie (par exemple d’un L. Brunschvicg, lequel opposait catégoriquement philosophie et mystique).
2)    Plus inquiétante est ensuite l’incroyable série de critiques visant les quelques contributions qui sont déclarées « trop exclusivement chrétiennes » du Cahier.

De manière ahurissante est stigmatisée une vision « très critique du judaïsme » alors que la liaison des trois contributions en question (F. L’Yvonnet, E. Gabellieri, A. Guggenheim) visait au contraire à éclairer et à contextualiser l’antijudaïsme de S. Weil, sans y adhérer ni le mésinterpréter, contrairement à bien des présentations, ce qui n’est l’objet d’aucune remarque.

Mais encore plus ahurissant est ce qui est écrit ensuite de trois contributions qui présenteraient « une Simone Weil trop décidément catholique ». Ainsi, d’abord :

« Quand Eric O. Springsted, en compagnie de Henri de Lubac et Urs Von Balthasar fait une méditation sur ses textes à la manière d’une homélie ». D’abord, E. O. Springsted n’est pas catholique mais protestant (presbytérien), et s’il cite Lubac et Balthasar, c’est parce qu’il est un protestant intelligent, comme les penseurs catholiques qui citent Barth ou Moltman au lieu de s’enfermer dans leur confession. Mais surtout, il est insoutenable et faux (et qui plus est injurieux) de dire qu’il écrit à la manière d’une homélie, alors que son texte, qui est un des plus spéculatifs de tout le Cahier (!) offre un commentaire inédit et remarquable d’un des plus grands textes de Marseille, les « Formes de l’amour implicite de Dieu ».
Le « trop décidément catholique » englobe ensuite M. C. Bingemer, laquelle a le tort « à partir des quelques allusions faites aux figures de François d’Assise et J. de la Croix » de développer « l’appartenance [de S. Weil] à la grande tradition de la mystique chrétienne ». Parler de « quelques allusions » fait rêver quand on sait les dizaines de références à ces deux figures « sommets de la mystique chrétienne » dans les Cahiers et textes de Marseille et de New York. Mais surtout, il est inadmissible de faire croire que développer cette « appartenance » impliquerait un exclusivisme chrétien puisque M. C. Bingemer éclaire à partir de là dans tous ses travaux les perspectives intereligieuses de S. Weil !

Enfin la recension veut visiblement éreinter «… la tentative finale de C. Hof qui en des termes que jamais S. Weil n’a utilisés comme kénose, kénotique, lui fait commenter les quelques phrases de la lettre de Paul aux Philippiens » ce qui placerait « malgré elle son concept de décréation dans une lignée de kénoticiens où elle n’en peut mais ! »
Là, avouons que les bras tombent devant un tel aveuglement et une telle volonté d’ignorance. Car si S. Weil n’utilise pas la translittération « kénotique » devenue familière aux philosophes et aux théologiens (mais qui n’existait quasiment pas à son époque), c’est tout simplement parce qu’elle se réfère directement au kénoô (κενόω) grec, qu’elle traduit littéralement par « se vider », « se dépouiller de soi-même »… en des dizaines et dizaines de pages des Cahiers et des textes de Marseille, New York et Londres, ce qui rend ridicule et perdue d’avance toute tentative de minimiser l’analyse novatrice et irrécusable de C. Hof montrant que le terme même de décréation surgit au fil des textes du commentaire à Marseille par S. Weil de l’Hymne aux Philippiens. Mais de cette lecture, les lecteurs des Cahiers Simone Weil ne sauront hélas rien !

Poursuivons, plus rapidement :

D. Tracy, le plus grand théologien américain (qui fit venir P. Ricœur puis J. L. Marion à Chicago), « interprète la pensée de S. Weil en parfaite contradiction avec sa vie extrême… on ne peut accepter ce paradoxe ».

M. Marianelli « parle de l’humanisme chrétien de S. Weil », mais il faudrait choisir entre cette appellation et l’universalisme des manifestations du divin, ce qui fait qu’il ne convient pas « de parler d’humanisme ».
Sauf que, qui connaît le travail de Marianelli sait qu’il utilise l’expression de « nouvel humanisme » précisément pour désigner un nouvel humanisme qui cherche à dépasser les frontières de l’ancien, trop restreint à son acception classiquement occidentale.

Ch. Delsol, membre de l’Institut, manquerait « de rigueur » en soulignant le paradoxe de l’Enracinement où sont valorisés à la fois les « groupes d’appartenance » et la « conscience personnelle » ; elle utiliserait une « langue de bois que S. Weil détestait » (!) en faisant référence à sa critique des droits de l’homme (or c’est au nom des obligations envers l’être humain, mais cette référence qui justifie la phrase citée n’est pas donnée : où est alors le manque de rigueur ? !).

IV)       Deux questions

L’ensemble de ces critiques achève hélas de discréditer une telle recension, dont on se demande comment M. Broc-Lapeyre, qui favorisa de manière originale les études weiliennes à Grenoble, a pu la signer, et le gérant des Cahiers Simone Weil la recueillir. On se demandera donc : d’où vient tant d’inintelligence et d’inimitié, alors que ce Cahier de L’Herne a été objet d’une réception unanimement positive, d’articles laudatifs dans des journaux et revues de tendances opposées, de la revue Études au journal Le Monde, de L’Humanité à La Croix etc. ?

Comment et pourquoi peuvent être ainsi visés, l’ensemble du Cahier de L’Herne et donc d’abord ses coordonnateurs, ensuite un bon nombre des spécialistes reconnus de S. Weil au plan aussi bien français qu’international, enfin une lecture supposée « catholique » de certains contributeurs ?

Tout ceci pose deux questions au moins.

La première pourrait renvoyer à des conflits d’interprétation, ce qui dans une Association comme la nôtre, ne peut être que normal. Mais alors, on le dit, on l’assume et on développe un vrai débat. On ne traite pas par l’ironie, le mépris ou l’ignorance ce dont il est question (en prêtant des intentions ridicules aux directeurs du Cahier de L’Herne, ou en portant des jugements incroyables à l’égard d’études comme celles de E. O. Springsted ou de C. Hof sur la kénose !). Si se développent de telles attitudes, qui sont irrecevables sur le fond comme sur la forme, et qui ne peuvent avoir pour cause que des ignorances assumées ou des partis pris idéologiques, c’est la fin de ce qu’André Devaux avait en son temps magnifiquement et patiemment construit.
La seconde est tout aussi inquiétante. Que des auteurs étiquetés « catholiques » soient protestants ou universalistes importe peu à M. Broc-Lapeyre, ni qu’aucun d’entre eux ne fasse une lecture « exclusivement » chrétienne de S. Weil.
La censure ne veut pas le savoir et ne les a pas lus, le seul fait de souligner l’adhésion de S. Weil au christianisme (volontairement confondue avec une « appartenance » supposée exclusive, ce qui est absurde) semblant motiver ses rejets. Mais dans ce cas, ce n’est pas seulement une volonté d’ignorance à l’égard des commentateurs qui est en cause, c’est une volonté d’aveuglement sur la pensée et l’œuvre de S. Weil elle-même. Les Cahiers Simone Weil deviendraient-ils le lieu d’un tel aveuglement ?

Emmanuel Gabellieri et François L’Yvonnet
Codirecteurs du Cahier de L’Herne Simone Weil











mercredi 28 janvier 2015

Une salle en péril... Il faut sauver Arlequin !

Créé en 1974, ce théâtre de tradition et de résistance perpétue, au cœur de Paris et en français,
la tradition de la commedia dell'arte.



Ce théâtre est aussi un lieu de formation pour les jeunes comédiens qui y apprennent les techniques du jeu masqué. Les spectacles pour adultes et enfants qui y sont présentés ont pour but de faire découvrir au public français le répertoire de cette forme théâtrale si typique qui va du canevas à l'improvisation.







mardi 27 janvier 2015

Et si on commençait bien l'année 2015 avec une petite analyse ?



Pourquoi la guerre ?
Einstein - Freud
Coll. Carnets de L'Herne
978 285 197 892 9
6,50€

Abrégé de psychanalyse
Sigmund Freud
Coll. Carnets de L'Herne
978 285 197 289 7
9,50€

Un trouble de mémoire sur l'Acropole
Sigmund Freud
Coll. Carnets de L'Herne
978 285 197 290 3
9,50€

Les sept sermons aux morts
Carl Gustav Jung
Coll. Carnets de L'Herne
978 285 197 653 6
9,50€











jeudi 22 janvier 2015

L'Herne et la liberté d'expression

L'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-arts de Belgique a organisé,
du 4 au 6 décembre 2014, le colloque international
"La liberté d'expression. Menacée ou menaçante ? Jusqu'ou penser, parler, écrire librement ?"


La vidéo de notre auteur Jean Bricmont, physicien et essayiste, professeur à l'Université catholique de Louvain et membre de l'Académie, est désormais disponible au lien suivant : "La tyrannie des bonnes intentions".


Le Cahier Conrad recensé dans Le Figaro Littéraire

"Les Cahiers de L'Herne ont fait les choses en grand pour l'auteur de Lord Jim"






Cahier 109 - Conrad
Dirigé par Josyane Paccaud et Claude Maisonnat
Coll. Cahiers de L'Herne
Sortie : 18.02.2015
39€







mardi 20 janvier 2015

"Sur l'Islam" // Louis Massignon

"Sept textes de Massignon, extraits des tomes I et II d'Opera Minora, avaient été sélectionnés pour le Cahier de L'Herne en raison des thèmes majeures qu'ils représentent dans l’œuvre du grand penseur : le Coran, l'Islam, le mystique arable El-Haalâj et l'influence des textes mystiques dans l'histoire des religions."

Ces réflexions n'ont rien perdu de leur acuité. Elles éclairent à bien des égards les bouleversements observés aujourd'hui dans le monde au nom de L'Islam".







Cahier d’anthropologie sociale « L’image rituelle » au Quai Branly

Ce volume des Cahiers d’anthropologie sociale, « L’image rituelle » n°10, Editions de l’Herne, 2014, dirigé par Carlos Fausto et Carlo Severi, porte sur les traditions iconographiques des arts non occidentaux. Ces arts impliquent des images intenses et fragmentaires dont la forme mobilise depuis quelques décennies le regard des anthropologues en ouvrant une nouvelle perspective d’analyse aussi pour d’autres domaines, y compris littéraires. 

En présence de Philippe Descola, Carlo Severi, Salvatore D’Onofrio
Vendredi 30 janvier 2015 à 18h30


Cahier d'anthropologie sociale n°10
978 285 197 380 1
15€

Retrouvez toute la programmation du musée du Quai Branly ici !




lundi 19 janvier 2015

Les nouveautés de février 2015

Nos prochains Carnets viennent d'arriver à L'Herne.
Retrouvez-les en librairie le 11 février 2015 au prix de 7,50€ !


Contre les murmurateurs
St Thomas d'Aquin
Coll. Carnets
978 285 197 292 7
7,50€

"Car, comma la toute-puissance de Dieu est au-dessus de toute pensée et de toute intelligence, on ferait injure à sa toute-puissance, en soutenant que les créatures peuvent imaginer quelque chose qui est impossible à Dieu."

L'art de ne pas être dupe des fripons
Honoré de Balzac
Coll. Carnets
978 285 197 296 5
7,50€

"Autrefois on vous demandait brusquement la bourse ou la vie ; aujourd'hui on ne songe ni à l'une ni à l'autre."

Post-scriptum de ma vie
Victor Hugo
Coll. Carnets
978 285 197 291 0
7,50€

"Chose inouïe, c'est au dedans de soi qu'il faut regarder le dehors. Le profond miroir sombre est au fond de l'homme. Là est le clair-obscur terrible."

Le catalogue de L'Herne

Vous souhaitez recevoir notre catalogue papier ?
C'est très simple !

  Vous pouvez nous l'indiquer à chaque commande passée sur notre site ou 
nous envoyer directement vos coordonnées à l'adresse suivante : mathildebonnin@lherne.com

Belles lectures à tous et merci de votre fidélité.
L'équipe de L'Herne.










Simone de Beauvoir en chinois et en portugais

Notre inédit de Beauvoir vient de paraître
en chinois et aux éditions portugaises "Quetzal Editores" !

"Avec un peu d'appréhension, elle regardait le sol qui se rapprochait. Un avenir infini : qui pouvait se briser d'une minute à l'autre. Elle connaissait bien ces sautes, d'une sécurité béate aux élancements de la peur : la troisième guerre éclatait, André était atteint d'un cancer du poumon - deux paquets de cigarettes par jour, c'était trop, beaucoup trop, ou l'avion se fracassait au sol. Ç'aurait été une bonne manière d'en finir : ensemble et sans histoire ; mais pas si tôt, pas maintenant. "Sauvés encore une fois", se dit-elle quand les roues eurent heurté - un peu brutalement la piste"




Malentendu à Moscou
Simone de Beauvoir
Coll. Carnets
978 285 197 252 1
9,50€



vendredi 16 janvier 2015

Une lecture de circonstance ! "La paix et l'art de vivre ensemble"... #CharlieHebdo

"Construire la paix en Europe signifie tenir compte de la mosaïque des langues et des cultures
mais aussi des blessures qu'une longue histoire a provoquées entre les États et à l'intérieur des propres États.
Tout cela ne doit pas constituer une barrière insurmontable : la pax europea arrivera
quand les différences ne seront plus des barrières mais un patrimoine commun, quand l'on trouvera
le juste milieu entre liberté et solidarité, quand on parviendra à une culture partagée dans laquelle
le "vivre ensemble" devient une évidence."


Armand Puig i Tarrech













jeudi 15 janvier 2015

2015 : 150 de naissance de Rudyard Kipling

Pour célébrer les 150 ans de naissance de Rudyard Kipling,
nous publions ce magnifique recueil de nouvelles le 25 février 2015.
Ce dernier, composé des titres Le rickshaw-fantôme - La cité de l'épouvantable nuit -
L'homme qui fut - Sa Majesté le Roi et Le retour d'Imray, est orné de somptueuses gravures et lettrines originales.





Le rickshaw fantôme
Rudyard Kipling
Recueil de nouvelles
978 285 197 739 7
15€



lundi 12 janvier 2015

Nous sommes Charlie !

Toute l'équipe des éditions de L'Herne était présente hier,
Place de la République, pour soutenir Charlie Hebdo et la liberté d'expression.









jeudi 8 janvier 2015

Transfuge recense notre Cahier Blanchot !

"Ce que le passionnant Cahier de L'Herne consacré à Maurice Blanchot vient nous rappeler,
c'est à quel point la littérature est inséparable de la pensée".


Cahier Maurice Blanchot
Dirigé par Éric Hoppenot et Dominique Rabaté
Coll. Cahiers de L'Herne
39€