Dirigé par C. Frémont et F. L'Yvonnet
39, 00
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Dirigé par C. Frémont et F. L'Yvonnet
39, 00
Quand l’éminent rebelle fustige l’école, celle qui, à ses yeux, formate les individus selon une idéologie.
Dans l’introduction de l’ouvrage que les éditions de l’Herne consacrent au linguiste américain*, Normand Baillargeon explique que l’intérêt que Noam Chomsky porte au champ de l’éducation est la conséquence de deux facteurs. Le premier est de nature essentiellement biographique.Célèbre à dix-huit ans, Françoise Sagan n’est pas seulement un écrivain à succès et un personnage qui hante les nuits parisiennes ; même si l’alcool, le jeu, la vitesse font partie de sa panoplie littéraire.
Qui est-elle vraiment ? Relisant les centaines d’entretiens qu’elle a donnés depuis vingt ans, répondant à de nouvelles questions, précisant ici, corrigeant là, Françoise Sagan dessine dans ce livre une figure attachante et vraie : lucide et sincère, elle porte sur l’amour, l’amitié, l’argent, l’écriture, les êtres et la vie un certain regard, le sien.Ce Carnet propose les commentaires et réflexions de F. Sagan sur des sujets d’actualité de l’époque (guerre d’Algérie, élections législatives, Gorbatchev un chef d’État singulier, etc.), des questions de société (SOS médecin appelé pour remédier à la solitude profonde de certains, l’émouvant combat des infirmières, etc.), des problèmes plus personnels (sa consommation de médicaments, ses démêlés avec la justice relatifs à sa consommation de stupéfiants).
Avec fougue et sans détour, Sagan prend des positions et les défend sans ménagement. Elle livre ses points de vue avec fermeté et droiture, et, s’il convient, un brin d’humour.
Ce Carnet d’articles de F. Sagan regroupe un ensemble de textes ayant pour thème commun le goût de l’écriture, celui de la lecture et celui enfin des grands écrivains.
Centrés sur des interrogations qui se recoupent et se complètent, ils offrent une approche limpide de sa pensée, de sa réflexion et de son style. On y trouvera, entre autres, des commentaires, des confidences, des réflexions inspirées par ses propres livres – Un profil perdu, Dans un mois, dans un an –, par S. Fitzgerald, Sand et Musset, ou par J.-P. Sartre, avec qui elle s’était liée d’amitié.En 1954, la directrice du magazine Elle demande à Françoise Sagan une série d'articles sur l'Italie, l'hebdomadaire titre ses reportages "Bonjour Naples", "Bonjour Capri", "Bonjour Venise".
En 1956, elle écrit un texte sur New York et réalise avec Florence Malraux un ouvrage d'où provient le texte présenté dans ce carnet.
Voilà un tout petit livre, en taille, qu’il est bon d’avoir en poche ou dans son sac pour tout trajet dans le froid, tout moment perdu, tout flottement, pour tout, en fait. Il s’agit de deux nouvelles d’Anton Tchekhov, inédites en français, publiées aux Editions de l’Herne, dans la collection des Carnets dévolue aux raretés des grands auteurs du XIXe siècle à aujourd’hui.
Il est bon d’avoir ce livre à portée de main car il permet de s’émerveiller, encore et encore, devant les talents de capteur ultrasensible du dramaturge russe. De cette façon de poser, dès la première phrase, presque mystérieusement, l’humeur, la tension, la température, jusqu’à l’air respiré par les personnages.
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