« Qui n’a jamais menti ? » La capacité de mentir partout et à tout âge est une réalité universelle et les exemples sont multiples. Le xxe siècle a connu un déploiement sans précédent de violences et de violations physiques, morales, sociales et spirituelles, fondées sur des propagandes éhontées et perpétrées avec une arrogance inouïe, affichées au grand jour.
Langue de bois, subterfuges, désinformation, les exemples sont innombrables tant le mensonge est polymorphe. Pas un peuple, pas une langue au monde qui n’ait de dicton ou de proverbe où il est fait mention de mensonge, fausseté, tromperie ou fourberie. C’est dire l’observation pertinente de la vie quotidienne et la préoccupation inquiète que produit universellement cette perversion profonde et récurrente, qui trouble la communication et la relation entre les humains.
Assurément, le mensonge est une question très importante et vaste. Ce texte de Saint Augustin, souligne la relation d’étroite dépendance du concept de mensonge à l’égard de celui d’intentionnalité et bien qu’écrit pendant l’Antiquité, il continue d’interroger nos conceptions modernes de la liberté et de la nature humaine.
Le mensonge, Saint Augustin
Préface de Jean-Marie Salamito
Coll. Carnets
104 pages - 9,50€
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