Ma cousine Phillis
Elizabeth GaskellTraduit de l'anglais par Béatrice Vierne.
Ma cousine Phillis est
peut-être le plus beau témoignage laissé par Mrs Gaskell sur le mode de
vie rural de l’Angleterre profonde, bientôt voué à disparaître sous les
assauts de l’industrialisation.
C’est aussi une touchante et
mélancolique histoire d’amour, ou peut-être faudrait-il dire histoire
d’amours, car l’auteur nous y peint avec sa finesse coutumière non
seulement une romance entre deux jeunes gens, mais aussi l’amour
unissant Phillis et ses parents et celui, tout fraternel, qu’éprouve
envers elle son cousin Paul, le narrateur de l’histoire, et qu’elle lui
rend bien.
Il règne dans ces pages une atmosphère faussement paisible qui n’exclut nullement la profondeur des sentiments et l’univers créé par Mrs Gaskell laissera à ses lecteurs un souvenir indélébile.
Il règne dans ces pages une atmosphère faussement paisible qui n’exclut nullement la profondeur des sentiments et l’univers créé par Mrs Gaskell laissera à ses lecteurs un souvenir indélébile.
Publiée en feuilleton dans The Cornhill Magazine,
de novembre 1863 à février 1864, cette longue nouvelle permit sans
doute à Elizabeth Gaskell de reprendre un peu son souffle littéraire
entre les deux très longs romans que sont Sylvia’s Lovers (1863), une tragique histoire d’amour et de guerre et le magistral Femmes et filles,(1865), dont l’auteur, fauchée en pleine gloire, n’eut pas le temps d’écrire le dernier chapitre.
144 p.
15 €
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